jeudi 2 juin 2011
















« Immeubles en caisse »





J’habite au premier étage de cet immeuble. Là, là, tu vois ; approche-toi, là, dans le pare-brise, tu vois ta tête de con, et bien c’est là que j’ai établi mon domicile.

Le capot nous renvoie l’image d’un immeuble… de quatre étages ? Je ne suis pas sûr en effet. Ce monde d’images et de reflets, c’est le monde occidental de la lumière, celui qui se voile la face et perd la boule.

                        Le culte de l’image attise la haine des islamistes. Mais oui, souvenez-vous, le grandiose et fantastique feu d’artifice du 11 septembre 2001. Le fameux Ben Laden voulait mettre un terme à l’image :          

                                                            Allāh akbar !!



Il crut y mettre fin et, sur toutes les chaînes de télévision du monde, l’image fut montrée.                                             



L’existence terrestre, la planète, les hommes, pro-iraniens ou pas, sont devenus complètement dingues, ils déforment le monde en attaquant les Etats-Unis au cutter. C’est avec un essuie-glace que nous vous montrons comment balayer la cour d’un immeuble et, en un clin d’œil, comment refléter le cœur de pierre de ces hommes, de ces femmes, fanatiques le plus souvent, qui s’adonnent à des prises d’otages. Ainsi les « caisses » nous donnent à voir un monde fou et à l’envers.

Le bleu prédomine sur cette toile qui en dit long, long, très long sur la réflexion de ces immeubles auxquels il manque la vie. La réflexivité mathématique du capot est la même, géométriquement parlant, que celle du pare-brise.

Combien d’étages, au fait ? Quatre ? Cinq ? Un essuie-glace qui en donne un de plus…



            Où est la réalité ? En face ou derrière ? Au-dessus ou en bas de ce ciel d’un bleu allant du turquoise au bleu marine ?

Fiction, réalité, déraison, je ne sais plus où je suis ni qui je suis. Tant pis ou tant mieux…

                                                    G.Chaumet






                                                                                      -    Le monde est à l’envers !

                                                                                      -    Et alors !



     

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