jeudi 2 juin 2011

Résurection


Le Christ pète les plombs


         

Le Fils de l’homme et la poussière d’étincelles qui le recouvre et le transcende en guitariste de la mort ainsi que la résurrection nous font oublier qu’Il a porté sur son dos la croix de tous les fardeaux.




L’espace étincelant où il règne maintenant, l’éjaculation de l’Univers, dépassent l’entendement. Ô palais divins où se reflète le sperme de la jouissance suprême, suc de la fertilité qui fait renaître un Dylan hurlant la fin des temps. Ton linceul sur l’épaule droite : un semblant de cuir noir.


Chante, chante, hurle, vocifère, clame ta joie et ton bonheur d’être non pas sur terre mais dans l’univers, ce palais sans fin qui t’accorde le droit d’être entouré d’un boa, molécule d’ADN bleue qui, après analyse biochimique, révèle la substance de ton corps : être profondément singulier qui renaît à la surface du globe, me dit-on, alors qu’en fait c’est la cocaïne qui te fait toucher du doigt l’espace et la voie lactée.


Artiste du rock, artiste de la cocaïne, artiste des temps nouveaux, ceux des crucifiés de la guitare.


Au bas de l’ADN se trouve le mystère et la vérité de ta résurrection, Bob, les molécules chimiques se tenant les unes les autres pour faire de toi, ô Christ de la mort, le phénomène type de la résurgence dans un autre monde, celui des hippies ? Celui de la grâce, celui de la beauté de l’imaginaire pur, du blasphème et de la subversion.


                                   G. Chaumet  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire